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8 mars 1975: bob marley et les jackson 5 partagent la scène en jamaïque
By Anne Rasatie / NOFI , AFROPUNK contributor
On March 8, 1975 took place one of the most legendary concerts in the history of music. In Kingston, Jamaica, the Jackson 5 have played the first part of the Bob Marley & The Wailers concert in an atmosphere of madness!
In 1975, the Jackson 5 are at the height of glory. Each of their concert causes hysteria of the fans and crowd movements must be regularly controlled by a reinforced security. For their part, Bob Marley & The Wailers have released the album “Natty Dread” and are preparing to do their tour. “Natty Dread” is the first album recorded by Bob Marley after Peter Tosh and Bunny Wailer left the Wailers. The name “The Wailers” now refers to Bob’s band, and the musical band that accompanies it. The choruses of Peter and Bunny are replaced by those of I-Threes.
Still little known internationally, Bob Marley & The Wailers are nevertheless the reggae reference band in Jamaica. For their concert originally scheduled for February 15, 1975, Bob Marley has the happy idea to bring the Jackson 5 to perform the first part of their concert at the National Heros Staduim (it does not invent!) In Kingston.
L’annonce de la venue des Jackson 5 en Jamaïque a l’effet attendu. Si le concert a failli ne pas se produire, c’est uniquement à cause des problèmes d’organisation : le public était trop près de la scène (le contrat du groupe stipulait que l’écart entre la scène et les spectateurs devait être d’au moins 10 pieds soit 3mètres) et les spectateurs ont eu des problèmes de placement. Mais les fans étaient au rendez-vous. Durant 1h30, les Jackson 5 ont mis le feu avec leur jeu de jambes et leurs tubes, transformant le National Heros Stadium de Kingston, en véritable “salle de danse”, comme le rapporte le journal local.
Concert des J5 en Jamaïque
Un des fans ayant assisté au spectacle raconte:
L’air était électrique en attendant le début du concert. Dès qu’ils ont commencé à jouer c’était incroyable …le niveau de professionnalisme, la voix, la danse, tout! Après plusieurs rappels, ils ont finalement quitté la scène. J’ai regardé autour de moi et des gens partaient. Ils étaient venus pour voir les Jackson 5 et le concert fini ils partaient et n’étaient pas intéressés pour voir Bob Marley, dont le show a d’ailleurs été un spectacle fantastique.
Pourtant, ceux qui sont restés pour Bob Marley & The Wailers n’ont pas dû le regretter, puisqu’ils ont assuré le show jusqu’à 4h du matin!
En arrivant en Jamaïque, Bob Marley a reçu la famille Jackson chez lui, au 56 Hope Road à Kingston.
La famille Jackson a également été invitée au domicile d’Edward Seaga, à Temple Meads à St Andrew. Seaga était alors le chef de l’opposition et chef du Parti travailliste jamaïcain (JLP), et deviendra Premier Ministre en 1980. L’une des photos prises par Fin Costello, (ci-dessous), servira pour la pochette du disque compilation “The Best Of Michael Jackson”, en août 1975. Il évoque ses souvenirs au Gleaner, un journal Jamaïquain:
“Ils étaient tout simplement détendus, ils discutaient. Michael, qui était jeune à l’époque, a passé la plupart de son temps devant une volière que j’avais, avec les oiseaux.”
Les Jackson 5 se sont également prêté à un bain de foule. Le groupe a organisé un match de basket au Tivoli Garden, un des quartiers les plus pauvres de la capitale jamaïcaine, où il se sont confrontés aux joueurs du lycée de Kingston. L’ambiance était tout aussi folle, comme le raconte Joan, au magazine jamaican.com:
Il y avait des dizaines de filles partout dans le hall de l’hôtel et dans la piscine, qui étaient là dans l’espoir d’apercevoir Michael ou l’un de ses frères. Les Jackson ont émergé environ une demi-heure après notre arrivée, habillés pour un match de basket-ball contre les meilleurs joueurs de lycée de Kingston. Je me souviens d’avoir vu d’abord la tête de Marlon en haut de l’escalier, puis Jermaine , Jackie et enfin Michael. Les filles criaient comme des folles et ils se sont précipités dans le petit escalier .J’ai vu le regard de panique sur le visage de Michael avant qu’il ne se mette à courir et on ne l’a plus revu. Je me demande maintenant combien de ces rencontres effrayantes il a eu au cours de son enfance où c’est devenu une nécessité de vivre en reclus. Je ne me souviens pas combien de temps il a fallu pour calmer la foule et mettre de l’ordre dans le hall du Sheraton ou comment les Jacksons sont sortis. Finalement, nous avons pris un bus pour la National Arena et passé le reste de l’après-midi à regarder Marlon, Tito et Jackie Jackson jouant contre les garçons jamaïcains. Je n’ai reconnu que deux garçons de Kingston College et s’ils ont joué comme stars de la NBA ou pas, je ne peux pas le dire. Je n’avais d’yeux que pour les Jacksons, hypnotisés par leur coupe Afros gonflée, leur sourire étincelant, leurs jambes puissantes dans ces shorts courts, c’était mon rêve. J’avais peut-être manqué le concert, mais j’avais vu Michael, le garçon de mes rêves et ses frères en chair et en os.
A historic rendezvous that brought together two worldwide legends of music, each with their own way, to make their contribution to posterity.
What would have liked to be there!
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